RESOURCE
Racine icalisptus
Fondue dans la vitalité ultime de l’aube
Je me suis allongé sous le grand âge de l’arbre
Lui-même étalé sur nos grands esprits perpendiculaires
Sur le corps vierge de la vie extasié
Je me suis rêvé sentir le fourmillement insectilles de l’île
L’odeur reptiliens et le fredonnement aigu du moineau bavard
Avec le revers de l’année noble, je me suis dansé sur moi même
Sans alliance ni promesse,
Je me suis fiancée à la femelle fruitique des forêts Baka
Luminaissance feuillerique luit sur l’épiderme enfantin des gens d’ici
Telles des vagues fouettées au cœur de la Lobé, jailli dans nos idoles de sel
Ample de bonté le large mémorial s’établit
La rive sphérique de l’été vaudou béatifie l’onde
La quiétude autochtone biosphérise les corps zélés
La libellule pilote grince l’horloge du temps, égrenée par le vent des temps.