UNE NUIT DANS L’ÉTHER BAKA

 

Triomphateur des authenticités équatoriales

Homme de petite taille figé dans le talon du règne

Les chants voltigent entre les vagues aveugles du temps

 

Peau contre terre graminée par la grandeur des fantômes

La fumée consume l’horizon étoilé tel un fragment galactique planant vers le siècle

 

Mon troisième œil sculpte le sermon rituel des guérisseurs, l’encre de la nuit pactise avec l’infinité verte des âmes noires Sur le front de l’éveil des jets volcaniques vomissent la serve céleste des corps conquis

 

Tu perçois le monde ombilic avec illumination enchanté, les semences astrales nichent dans tes testicules Baka. Ton savoir thermique serpente libre dans l’esprit sage du Dja.

 

Ta nuit me conduit dans le sanctuaire palpitant de l’immortalité et je pars loin, loin vers moi.

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