FEUILLAGE EN TERNAIR
Le ciel est las en ce mois
Les velléités originelles ne jacassent plus
Les tonnerres et les cyclones s’oppriment
Les nuages bavent de glace en fil d’araignée
L’augure féroce vogue vers les mauvais hommes
Les feuilles valsent et frémissent de disgrâce tonitruante
Et s’il pleuvait des soleils neufs dans nos cervelles coriaces
Les purs sangs se gâchent dans le grelot tumultueux du vent
Sous les étoiles de juillet l’aigle noir plane dans l’iris du globe
L’atmosphère chie du nez, la météo s’engraisse et procrastine
L’ombre laissera place aux lumières saintes d’Afrique, les mamelles du globe saignent sur l’ombilic indépendant des cimetières.